Encore une fois, joyeux anniversaire Atalante !
https://youtu.be/21oWQmPdIU8
Encore une fois, joyeux anniversaire Atalante !
https://youtu.be/21oWQmPdIU8
Une victoire des allié·e·s en cette fin d’année 2017 !
Suite aux échanges entre le Planning Familial 35 et l’Utéruse à propos de l’augmentation du tarif des frottis par le laboratoire Atalante, le Planning Familial 35 a décidé de ne plus adresser de frottis à Atalante « tant que perdure[rait] cette situation de dépassement d’honoraires » !! Un courrier au laboratoire a été envoyé fin novembre par l’équipe du Planning Familial 35 pour leur faire part de cette décision de boycott et revenir sur l’accord préalable qui permettait que les prélèvements envoyés par le Planning ne soient pas concernés par l’augmentation du tarif. Le Planning ne peut « admettre que la santé des femmes soit pénalisée » par la décision d’Atalante qui constitue « un nouveau frein à la réalisation du dépistage ». Dans son courrier enfin, les membres du Planning encouragent « l’ensemble des acteurs » à se mobiliser « pour faciliter l’accès [au dépistage] conformément aux objectifs du plan cancer 2014-2019 ». Un combat que le collectif l’Utéruse porte en Ille-et-Vilaine depuis février 2017 !
Merci à nos allié·e·s du Planning Familial 35 pour cette décision !!
Le dépistage du cancer du col de l’utérus
Institut National du cancer
Docs à télécharger
Notes d’informations aux patientes
– Atalante info 01.2017
– l’Utéruse info 20.04.2017
– Atalante info 27.04.2017
Tract‘éruse
– Action Sécu 27.04.2017
– Quelques chiffres 18.11.2017
Communiqués de presse
– Action Sécu 27.04.2017
– Rassemblement en mémoire de l’utérus inconnu 18.11.2017
C’est qu’on commence à donner de la voix !
– dans le magazine « Breizh Femmes »
– dans Ouest-France
Nous sommes un collectif de femmes créé en réaction à la décision récente du Laboratoire Atalante Pathologie détaillée ci-dessous. Notre objectif est de défendre nos droits de femmes, un droit d’accès égal et solidaire à la santé pour tou·te·s, ainsi que celui à des soins choisis et consentis.
Les ruses
Le jeudi 27 avril 2017 nous étions mobilisées devant la Sécurité Sociale à Rennes pour interpeller et informer patient·e·s et professionnel·le·s.
Le samedi 18 novembre 2017 nous nous sommes rassemblé·e·s place de la mairie en mémoire de l’utérus inconnu. Fleurs et bougies étaient là pour rappeler l’injustice de la situation qui dure depuis février 2017.
Fin novembre 2017, le Planning Familial 35 décide de ne plus adresser de frottis au laboratoire Atalante, bien qu’ils ne soient pas soumis au dépassement d’honoraires.
Nous pensons qu’aujourd’hui la mobilisation doit émerger des premières concernées. C’est pourquoi nous nous adressons ici aux femmes, pour qu’ensemble nous cherchions des moyens de nous réapproprier droits et regards sur nos corps et notre santé. N’attendons pas que d’autres décident pour nous, faisons collectif et partageons nous les savoirs.
Des alternatives pour ces analyses existent. Nous invitons toutes les femmes ainsi que les professionnel·le·s de santé, médecins généralistes, gynécologues et sage-femmes à adresser leur frottis à un laboratoire ne réalisant pas de dépassement d’honoraires.
Pour toutes les femmes qui souhaiteraient plus d’informations, vous pouvez nous contacter par mail: luteruse@riseup.net
La lutte
Le Laboratoire d’analyse médicale Atalante Pathologie a le quasi-monopole de l’analyse des frottis cervico-utérins en Ille-et-Vilaine. Depuis le 1er février 2017, il a décidé d’une majoration de près de 50% de la tarification de cet acte, non-remboursé par la Sécurité Sociale.
Le frottis de dépistage du cancer du col de l’utérus est recommandé pour toutes les femmes entre 25 et 65 ans, et ce tous les 3 ans. Selon l’Institut National du Cancer, 40% des femmes ciblées par le dépistage ne réalisent pas de frottis, ou pas régulièrement, notamment pour des raisons socio-économiques.
Le tarif conventionné, remboursé par la Sécurité Sociale, est actuellement de 15,40€. Atalante Pathologie facture désormais 23€. Si certaines mutuelles couvrent ce dépassement, d’autres ne le font pas. De plus, toutes les femmes ne bénéficient pas de complémentaire santé. Le reste à charge, pour toutes, augmente donc.
Grâce à une convention signée avec la Sécurité Sociale, le laboratoire peut légalement réaliser ce dépassement d’honoraires (secteur 2), qu’il justifie par des investissements technologiques d’une part, mais aussi par l’absence sur ces 40 dernières années de revalorisation de l’acte par l’Assurance Maladie.
Mais est-ce aux femmes, aux patientes de payer ? Est-ce à elles de faire les frais d’un différend opposant les médecins et leur payeur qu’est la Sécurité Sociale ?
Ce surcoût va créer un nouveau frein à la réalisation de ce dépistage, alors que de nombreux·ses professionnel·le·s de santé se mobilisent pour en faciliter l’accès conformément aux objectifs du plan cancer 2014-2019. Nous avons rencontré les professionnel·le·s dirigeant le laboratoire qui, à l’issue de l’échange, n’ont pas fait part d’une intention de revenir sur leur décision.